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Visions d'un jeune trentenaire.

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6 janvier 2016

Bonne année les connards !

Salut à toi petit internaute qui vient t'égarer sur ce blog trop peu mis à jour à mon goût.  

Bonne année, bonne santé et tout ce qui s'en suit. Comme depuis plusieurs années je ne prends aucune résolution car je trouve ça particulièrement inutile et hypocrite dans un sens. Puis faut l'avouer, je tiens très rarement ces dernières (mis à part pour l'arrêt de la clope).

Cette année je vais plutôt suivre une évolution normale pour un mec de 30 ans (boire des coups, avoir la gueule de bois, baiser des putes et manger gras -blague-). Non sincèrement je vais me tenir surtout à ma ligne de conduite entamée en 2015, à savoir :

- Ne plus suivre la politique d'un certain point de vue. Comme pas mal de jeunes de mon âge (oui je me considère encore comme étant jeune), je suis plus qu'exaspéré de voir ce ramassis de menteurs, de merdeux qui trainent des casseroles invraisemblables depuis des années, de vieux croutons de 70 piges qui sont en total décalage avec la réalité, la vraie, celle qu'ils prétendent tant connaitre. Ces gens, et quel que soit leur parti, ne me représentent pas. Solution de facilité? Non je ne pense pas, j'attends juste une putain de guerre atomique pour qu'on redistribue toutes les cartes. Mais ça reste un fantasme.

- Trouver un taff stable et pas forcément dans ma branche. Je suis issu du monde du médico-social et voir que même ce milieu est pourri par la rentabilité, le bénéfice, et l'argent d'une manière générale me donne envie de m'ouvrir les veines avec une cuillère. Et surtout, ne pas être esclave d'un travail. Ca peut sembler complètement surréaliste comme manière de penser, mais je veux me faire plaisir dans ce que je fais et la dernièrement ce n'était plus le cas. Pourquoi pas faire une formation aussi, vu qu'il n'y a que ça qui compte au final. Paix et félicité etc etc.

- Voyager, voyager, voyager. Bon on peut appeler ça une résolution... J'ai pas pu faire de voyage pour X raisons en 2015 et je compte bien me rattraper en 2016. Je parle pas forcément d'un voyage qui compte une blinde, mais quand tu vois que mes trips au Danemark en 2013 et à Rome en 2014 m'ont couté autant qu'une semaine de vacances au Grau Du Roi... le choix est vite trouvé. Les futurs? Venise car c'est le berceau familial, Suède car j'adore la Scandinavie et ce pays m'attire depuis des lustres. De toutes manières si je m'écoutais (et si j'avais la tune nécessaire évidemment) je ne serai pas souvent en France... Puis bon, on a qu'une vie il parait. Il parait.

Après en mode grosso merdo :

  • - Côtoyer peu de personnes, mais des bonnes personnes,
  • - Boire de la Guinness et du Tariquet,
  • - Continuer le sport pour me donner bonne conscience,
  • - Regarder ma calvitie qui s'installe de plus en plus,
  • - Faire des bisous et des coeurs à mes proches, famille comme ami,
  • - Continuer à être bête.

Bref vous l'aurez compris, finalement il y a quelques résolutions la dedans. Mais quoi qu'il en soit, l'envie de faire ce qu'il me plait, en limitant les contraintes autant que possible car j'ai déjà pas mal donné.

Aimez vous les uns dans les autres. Et surtout la santé dans l'cul !

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28 décembre 2015

[Cinéma] Star Wars VII : Le Réveil De La Force - REVIEW.

Attention critique avec spoilers ! Attention critique avec spoilers ! Attention critique avec spoilers !

J'ai enfin pu voir Star Wars VII hier, après plusieurs jours passés dans l'attente, et dans la crainte d'être spoilé par quoi que ce soit sur le net. Il faut savoir que je suis fan de Star Wars, mais pas un fan hardcore de la saga. Je connais, j'apprécie, j'aime, j'ai lu quelques bouquins de l'univers étendu (notamment sur Dark bane pour ceux qui connaissent), mais je ne connais bien évidemment pas tout sur le bout des doigts. Cette critique sera donc écrite par les mains et les avis d'un fan "lambda" de l'univers de Lucas.

Suite de la trilogie originale, autant dire que j'attendais avec une certaine impatience cet épisode depuis l'annonce du rachat par Disney de la licence Star Wars. La prélogie m'ayant laissé un gout plus qu'amer dans la bouche (je viens de regarder les notes mises pour cette dernière, 5/10 à chaque film), autant vous dire que la cuvée 2015 de nos amis les "Jédailles" avaient intérêt à être bonne.
Et elle le fut, mais...

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Pour commencer cette critique je dois vous dire que hier soir j'ai regardé la critique du "Fossoyeur de films" qu'il fait avec Axolot sur "Le Réveil de la Force" que je vous conseille de voir, car elle m'a énormément aidé à digérer ce film, ses attentes, et a trouver les mots que je n'avais pas pour décrire mes pensées. Bref, on dégaine le sabre laser, c'est parti !

Ce film fait bien son boulot dans l'ensemble. Il faut pas être Yoda pour voir qu'effectivement, le parallèle avec "Un Nouvel Espoir" est évident : même structure, même schéma, même éléments perturbateurs, même fin. Mais ceci dit à contrario de l'épisode IV je n'ai pas trouvé de scène particulièrement épique qui me fasse dire "putain ça en jette". La sensation de "déjà-vu" fut quasiment omniprésente durant tout le film. Ce n'est pas forcément un reproche quand je dis ça, car au final c'est très bien fait, mais il manque pour moi "la" scène remplie de folie qui te scotche au siège. J'ai ressenti ça pour une scène particulière, mais j'en parlerai plus bas.

Au niveau des personnages j'ai trouvé ça limite "parfait" tellement tout est bien amené. Tout d'abord les nouveaux personnages Finn et Rey [pour Finn j'avoue avoir eu un petit gloussement quand il dit son matricule "FN-2187", pour un black c'est quand même très ironique mais c'est parce que j'ai un humour de merde sans doute].
Ce dernier en tant que stormtrooper repenti se cherche, réalise qu'il n'est pas dans la bonne direction, prend conscience des choses et de la gravité des actes du "Premier Ordre" (le massacre dans le village de Jakku en est l'exemple). Les ST sont enfin humanisés et effectivement on s'identifie enfin à l'un de ces soldats qu'on ne voyait que masqués. Tout au long du film Finn apprend, montre sa sensibilité et son humanisme, son envie d'aider ses nouveaux amis. Son désir d'aider les autres est presque palpable car Finn -en tant que ST- est seul, n'a pas de famille et a une conscience.

Rey, la jeune pilleuse qui est au final au mauvais endroit et au mauvais moment se révèlera être le personnage central de ce film. Tout d'abord ça bien plaisir de mettre au centre d'un épisode de SW une femme, héroïne, qui s'avèrera être forte mais avec énormément de faiblesses, de doutes, bordée dans les espoirs illusoires de revoir sa famille (mis à part quelques flashbacks on ne sait rien sur elle). On sent qu'elle en chie sur Jakku pour travailler, manger, pour vivre tout simplement. La rencontre par hasard avec Finn la mènera devant sa destinée : la Force est en elle sans qu'elle le sache et elle est très puissante. Plus haut je parlais de la seule scène épique que j'ai ressentie dans le film, et c'est celle ou, durant l'interrogatoire mené par Kylo Ren, Rey lui tient tête en usant pour la première fois de la Force à son insu : j'ai fait des bonds sur mon siège en me disant "Oh purée ça y est, le Luke de cette trilogie c'est elle", mais j'avais eu un avant gout de ses possibles capacités lorsqu'elle est "appelée" par le sabre laser de Luke et les flashbacks qui s'en sont suivit.
Par contre j'étais un peu étonné lors du combat contre Caille Lorraine (jeu de mots, ohoh) qu'elle maitrise quand même plutôt pas mal le sabre laser et la Force contre une personne qui l'a manipulé et s'est entrainé durant des années. C'est du pinaillage certes mais ça m'a un peu dérangé.
Bref, les deux nouveaux héros sont très bien amenés et ont une âme. Certes il y a des imperfections mais ça serait cracher dans la soupe. Mais, et le bad guy dans tout ça?

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Le bad guy de cet épisode c'est Kylo Ren. Ancien padawan de Luke Skywalker qui a forcément mal tourné (il passait son temps à fumer des joints au pied de son immeuble joke), séduit par le côté obscur ce qui conduira à la fuite de Luke Skywalker et au fil conducteur du film : ou est Luke?
Comme le disait Yoda : "Plus rapide, plus facile, plus séduisant".
Réel méchant, faisant preuve d'une technique et d'une maitrise de la Force impressionnante, il reste néanmoins tiraillé par le côté lumineux qui vit encore en lui et montre quelques faiblesses envers sa sombre foi. Il sent qu'il est prêt à rebasculer du côté clair. Il se libère enfin de ses chaines lumineuses lorsqu'il tue Han Solo qui s'avère être son père (et Leia sa mère).

Je m'arrête deux lignes sur ce point parce que ça m'a vraiment contrarié : en fait je pressentais depuis des lustres que le méchant était le fils de Han et de Leia (depuis les bandes annonces en fait), c'est vraiment un truc dont j'avais la certitude donc la pas de surprise. Mais ce qui me contrarie c'est qu'on le sait beaucoup trop tôt à mon sens. Certes, ça peut justifier effectivement la quête de Han, sa nouvelle vie, ainsi que sa "brouille" avec Leia. Mais ça vient un poil trop tôt dans le film et ça peut gâcher un potentiel effet de surprise.

Continuons sur Kylo Ren (Ben Solo). Il est donc tiraillé à plusieurs reprises à la fois par le côté lumineux qui existe encore en lui, mais surtout par la peur qu'il a de ne pas être à la hauteur de son illustre grand père : Dark Vador. La scène du masque fondu de ce dernier est parlante, mais surtout celle de l'interrogatoire quand Rey lui retourne sa manipulation mentale contre lui : "Tu as peur de ne pas être à la hauteur de Dark Vador". Cette phrase à eu l'effet sur moi du "Luke, je suis ton père" (toute proportion gardée) car elle assemble à elle seule les pièces du premier puzzle et pose de ce fait de nouvelles interrogations sur Rey. Mais ça j'y reviendrai un peu plus tard.
Kylo Ren est une machine de guerre sinistre avec son masque, mais est d'une fragilité extrême sans celui ci. C'est un gamin qui a un visage innocent, qui se tape des crises de colère digne d'un ado. D'ailleurs faute de gout à mon sens sur le choix de l'acteur, car je ne le trouve absolument pas charismatique comme tout méchant qui se respecte. J'espère que ça changera pour les épisodes futurs, car autant avec son masque il est badass, mais dès qu'il l'enlève c'est un peu la douche froide.
Après avec le recul je me suis dit que c'était normal, il se cherche dans cet épisode (donc à un charisme à la fois quelconque/banal) mais j'espère qu'ils vont réhausser son côté sombre physiquement pour les prochains films. Ce qui est sur c'est qu'il aura deja une cicatrice plein visage (la prochaine fois c'est visôôôôge Kylo). On sent qu'il va grandir le long des films.

Et qui dit Star Wars dit droïde. Et la je suis littéralement tombé amoureux du successeur de R2D2 : BB-8. L'équipe du film à réussi à humaniser (encore ce terme) un droïde à un point que je l'ai limite considéré comme un humain. Il a des expressions, des attitudes, des comportements très humains qui font qu'on s'attache à lui directement (puis la scène du "thumbs up" avec Finn relève du génie ni plus ni moins).

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Et les anciens ?
Ils sont amenés avec parcimonie, comme un passage de flambeau entre l'ancienne et la nouvelle génération. Clairement, Han est le personnage majeur de la trilogie originale que l'on voit le plus, il joue le rôle d'un Obi Wan Kenobi qui révèle à ses nouveaux amis que tout est vrai : la Force, les Jedis, le côté obscur, et les guide tout au long du film. On sent qu'il a le poids de l'âge sur ses épaules, mais qu'il continue à enfumer les gens avec ses trafics de contrebande. Sa quête s'achève lorsque son propre fils le tue pour basculer définitivement du côté obscur de la Force.
La princesse Leia quant à elle se cantonne à son rôle de leader de la résistance face au "Premier Ordre". Même si elle a pris le train de la vie en pleine gueule (elle a ramassé sévère quand même), on ne peut pas s'empêcher d'avoir de l'émotion lors des retrouvailles avec Han.
C3P0 et R2D2 sont de la partie également. Ce dernier est dans un état de "stase" car il cherche Luke, mais C3PO à gardé son côté "tue l'amour" et "je casse l'ambiance" notamment lors des retrouvailles Han/Leia.

Et Luke dans tout ça?
Oui, Luke Skywalker, le héros par excellence de la trilogie originale. Ou est-il? Que fait-il? Est ce qu'on va le voir dans cet épisode?
Abrams réussit un tour de force avec Luke : on sait dès l'intro que tout le monde le cherche, autant la résistance que le "Premier Ordre". Durant tout le film et ses péripéties il parvient presque à nous faire oublier ce fil conducteur qui est LA trame principale du film. Mais en réalité, il installe un état de tension quasi subconscient entre le film et le spectateur. Nous savons très peu de choses sur lui, mis à part qu'il s'est retiré à la recherche du premier temple Jedi après avoir échoué dans l'apprentissage de Ben Solo. Point barre. Et dès que nous sommes pris dans une scène du film, que nous sommes dedans, il y a toujours une piqûre de rappel pour nous dire "hé, au fait on cherche Luke", pour de nouveau partir sur une autre scène qui n'a "rien à voir".
Cette tension arrive à son paroxysme lorsque Rey à la fin du film le trouve enfin, dévoilant un Luke Skywalker plus classieux que jamais, silencieux, sage et calme, comme s'il attendait la venue de Rey et de personne d'autre. C'est LE maitre Jedi. Son ancien sabre laser enfermé dans un coffre sur Takodana "appelait" Rey quand cette dernière à mis les mains dessus, submergé par des visions, des illusions et des flashbacks. Skywalker l'a choisit elle (dixit Maz), sentant sans doute la Force en elle, pour vraisemblablement (je suppute) la former en tant que padawan Jedi.

Et le film en lui même?
Comme je le dis en intro, on se retrouve avec les mêmes schémas que l'épisode 4. Il faut bien poser les bases pour amorcer une nouvelle trilogie (ce qui est normal), mais même si le film est très propre je n'ai pas ressenti de prise de risque notable. Si on part du principe du passage de flambeau entre les anciens et la nouvelle génération, il fallait s'attendre à une mort parmi les vieux de la vieille et c'est Han qui en fait les frais. D'ailleurs je trouve que sa disparition est passée relativement "furtivement". Han meurt, les jeunots crient et pleurent, Rey prend Leia dans ses bras et hop on passe à autre chose. J'attendais pas forcément de grandes scènes de mélancolie, mais je trouve qu'on passe trop brutalement à la suite.

Ensuite, comme le disent Axolot et François dans leur critique, ce qui m'a gêné un poil c'est le background général du film que je n'ai pas senti si pesant que ça. Alors certes, ce n'est que le premier film de la nouvelle trilogie, mais quid de la République? Quid de l'ampleur de la main mise sur la galaxie par le Premier Ordre? Quid de la résistance? En fait j'ai pas senti l'effet de grandeur de ces trois factions, même si pour le Premier Ordre on voit qu'ils ont les moyens et la technique pour foutre un sacré boxon avec leur arme Starkiller.
D'ailleurs parlons-en : solution de facilité qu'est cette arme, du copié/collé de la Death Star? Même cheminement que la trilogie originale pour en venir à bout : pas de surprise. Donc un poil déçu.
Par contre toujours dans ce souci d'humanisme, la ou dans les précédents épisodes on ne voyait pas de massacre à proprement parler, la on sent de manière palpable la terreur que peut instaurer le Premier Ordre : le massacre du village de Jakku au début du film, puis les tirs de Starkiller vus des planètes ciblées. On se met à la place des victimes.

On notera aussi le côté moins neuneu des protagonistes. Inutile de parler du décalage entre la prélogie, ses papillons et ses arcs en ciel et l'épisode VII : c'est le jour et la nuit. Ils sont plus matures, ils en chient, et ça c'est très bien. Je trouve -à mon sens- que c'est plus réaliste toute proportion gardée bien sur car ça reste tout de même qu'un film, et ça répond mieux à mes attentes. Je ne dis pas que j'aime voir de la désolation, mais ça colle vraiment plus à l'atmosphère générale du film.
Grosse mention également à l'humour bien placé. On tombe pas dans des clichés, on enfonce pas des portes ouvertes dans ce registre la. La méfiance, la défiance, l'amour, l'humanisation des protagonistes passent aussi par l'humour, et j'ai trouvé ça fort agréable, drôle quand ça devait l'être sans tomber dans l'excès, le tout amené par des punchlines et des actions (notamment par BB-8) savamment distribuées.

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Reçu 7/10.
C'est toujours très dur de conclure la critique d'un tel film. Film qui n'est pas exempt d'autres défauts que j'ai plus ou moins en tête (un second visionnage ne sera pas de trop) mais cet épisode me redonne de l'espoir pour une trilogie pleine de surprises, de rebondissements et d'actions épiques (j'en attendais plus sur ce point là). Pour moi, le virage pour la suite de la trilogie est bien amorcé, Abrams a su introduire les nouveaux personnages, sans délaisser les anciens, mais sans trop en faire non plus, sans aller trop loin dans la nostalgie. Le parallèle avec "Un Nouvel Espoir" est certes facile, mais est totalement justifié car on retrouve le même schéma global, on peut reprocher une prise de risque minime, voire même inexistante.
Ceci dit, on tombe pas -à mon sens- dans le fan service à outrance et putassier. Juste à un passage de flambeau 32 ans après qui est bien foutu, pas parfait mais le temps et l'expérience pouvait nous faire très, très peur. Parce que Star Wars que l'on le veuille ou non est une des plus grandes sagas de l'histoire du cinéma, trans-générationnelle, qui fédère des millions de personnes aux quatre coins du globe. Et comment pouvons nous mettre d'accord devant un tel mythe? C'est impossible, et c'est ça qui fait la beauté d'une saga.

Note personnelle.
Oui j'ai pas encore fini. Ce film soulève pas mal de questions au final, qui laissent présager du bon pour la suite.
Rey à la Force en elle, et elle est très puissante. On sait rien sur sa famille, sur son passé. Qui est-elle? Pourquoi est elle sur Jakku? Pourquoi la Force est en elle? Ces questions auront des réponses dans les deux futurs épisodes (je ne peux m'empêcher de penser au "Luke, je suis ton daron" du merveilleux L'Empire Contre Attaque). Car il est, toujours à mon humble avis, évident que Rey à un lien avec la famille Skywalker. Mais l'heure est à l'hypothèse plus ou moins farfelue :

  • Est-elle la sœur jumelle de Ben Solo? Dans l'univers étendu Han et Leia ont des jumeaux, Jacen et Jaina. Jacen et le rejeton qui a basculé dans le côté obscur (ici dans le film c'est Ben Solo qui incarne ce fils renégat, et à la base c'est Luke qui appelle son fils Ben, donc il y a échange de patronyme),
  • Est-elle la fille de Luke Skywalker? Etant donné qu'on ne sait rien d'elle et de son passé hormis une vision d'un vaisseau qui s'éloigne de Jakku quand elle est enfant, on peut imaginer que Luke à laissé sa fille sur une planète lointaine pour l'épargner de la malédiction des descendants Skywalker.
  • Serait elle une création de la Force comme Anakin Skywalker?
  • Ou encore la réincarnation d'Anakin himself?

C'est certain que durant deux ans les hypothèses vont aller bon train, et dans un sens c'est normal.
En tout cas pour ma part c'est un joli 7/10, car même s'il n'est pas exempt de tout défaut, le film fait son boulot d'ouverture pour une troisième trilogie, avec ses grandes qualités et aussi ses imperfections.

En attendant je vais aller le revoir sous peu, pour bien repérer les caméos, clin d'oeil qui m'ont échappés. Tout simplement revivre ce film ;)
Cette critique changera peut être un poil après ce second visionnage, mais pas tant que ça je pense.

30 septembre 2015

Battlefield : Supermarket Warfare.

Bordel. C'est juste mon second billet sur ce blog pourri, mais la il est question de pousser un coup de gueule. Et quand on parle de pousser un coup de gueule, on arrête ce qu'on fait et on écrit.

Je reviens d'un supermarché montilien dont je tairai le nom (mais qui nous donne envie de positiver), et si j'avais eu à proximité un fusil à pompe Spas-12 je pense que je m'en serai servi allègrement et sans aucune somation. Puis en plus ce fusil est un fusil italien, donc double win.

Bref. J'ai eu besoin de quelques merdes pour ma survie quotidienne : gel douche, un peu de bouffe, des légumes... Rien de bien transcendant mais d'une nécessité notable (ouais, j'aime prendre des douches et être propre, je me fais la cuisine à peu près équilibrée etc etc). Donc voila, j'y vais pas pour le plein du mois, juste quelques bricoles.

Déjà tu rentres dans le magasin et tu te dis "ouf, c'est pas surpeuplé, y'a moyen que ça aille relativement vite". Relativement. Car à la sortie du rayon "café, biscottes de grand mère et thé vert du Tibet" tu te prends un raz de marée en pleine tronche. Ok mauvais timing, mais au pire c'est pas grave : j'ai que quelques bricoles à prendre ! Dans l'absolu y'a rien de grave ! Comme le disait si bien Frankie Va À Hollywood : RELAX!

Mais le problème de ce putain de raz de marée, c'est que de suite ça devient un gros parcours du combattant pour, je le rappelle, acheter tes merdes dont tu as absolument besoin en plus. Car la tu rencontres toute une faune et une flore anxiogènes et qui te mettent très très vite dans un état ou tu as envie de sortir le fusil pour que tu puisses faire tes courses tranquillou billou !

Sans blaguer. Les gens, quand ils font leurs courses, se croient au musée, ou chez eux, ou même seuls au monde.

Sincèrement, c'est touchant de voir le joli petit couple de bobos drômois se prendre gentiment la tête devant le rayon "commerce équitable" de leur marque de café favorite parce que, je cite : "moi je veux aider la planète et pas toi", "oui mais non ma pupuce d'amour, moi aussi j'ai envie mais pas aujourd'hui lololol".

Ok. Si ça te gênes pas tu auras ton acquis de conscience plus tard, quand tu feras kekette à ta jeune con ce soir, pendant qu'elle essuiera sa transpiration sur ton oreiller en peau de yak, à cause de tes coups de reins endiablés, rythmés par un bon Vincent Delerm de derrière les fagots, le tout éclairé à la simple lueur des bougies fabriqués en cire d'abeille ouzbeks (parce que putain, il faut faire vivre les petits apiculteurs du tiers monde keuuuah). Par contre si tu pouvais éviter d'être dans ton monde pendant que des connards comme moi qui en ont rien à foutre de ton "engueulade" veulent juste leur 3 kilos de cafés ça serait sympathique, mille mercis.

Que dire aussi de la femme avec ses gosses, qui semble porter toute la misère du monde sur ses tristes épaules, le teint pâle et qui ne sait pas ou elle va. Mais vraiment, elle est perdue ! Elle a sa liste de courses dans les mains, tu sens qu'elle a de la bonne volonté, mais elle est plantée tranquillement au carrefour des rayons (ohoh jeu de mots) et tu as l'impression qu'elle attend une apparition divine qui lui dirait d'une voix caverneuse : "les tampons que tu cherches sont la baaaaaas ma fille". Son expression faciale me fait penser à une gazelle qui se serait pointée à une surprise party de lions : la gueule grande ouverte de peur et le regard vide. Elle j'aurais presque eu envie de l'aider, mais ne reste pas planter la, qu'est ce que tu fais? Tu reboot ton cerveau? Tu essaies de le redémarrer en mode sans échec comme un ordinateur? Tu prends les articles les uns après les autres de ta liste et tu vas les chercher, mais pitié ma sœur : ne reste pas plantée la comme un lampadaire.

Après y'a les jeunes pouffiasses qui pensent qu'être dans un supermarché et le lieu idéal pour passer des coups de fils à leur best friend, leurs potes et y raconter leur vie. Certes, ça m'arrive aussi d'appeler mes potes en plein coup de feu pour leur demander combien je prends de bières, de bouteilles de vin, de chips etc. Mais certainement pas pour y raconter ma vie en plein milieu d'un rayon surgonflé par des personnes qui sont à la base ici pour faire leurs courses. Surtout ne bouge pas ma fille, mes premières cartouches seront sans doute pour toi (et pour ton pote Djayzone qui t'as bien faite grimper au rideau la nuit dernière, merci de raconter ta vie ailleurs).

"Tu veux savoir ce que je fais de ton téléphone?"

 

Puis y'a la catégorie que je préfère : le touriste.

Le touriste se définit simplement comme une personne qui vient au supermarché pour faire ses courses normalement. Il est la avec son petit caddie normal. Il a sa petite liste (bien qu'optionnelle) dans ses petites mains normales. Mais bordel de merde, t'es pas dans un musée ! Tu visites pas les rayons ! Tu regardes pas les quinze sortes de jambon comme si tu avais un choix vital à faire ! Tu marches pas à -2 à l'heure ! Tu t'émerveilles pas devant un stand rempli de yaourts !

  • Chérie regarde, t'as vu ils ont changé l'emballage du sopalin,
  • Oui j'ai vu, je préférai avant, c'était plus clair !
  • Ouais, puis la le choix des couleurs c'est affreux, pourquoi ils en font plus avec les motifs dessus?
  • Oh mais regarde, y'en a un nouveau la bas, chouette !
  • Oui mais cette marque ils font pas quadruple épaisseur ! Puis il est bleu !
  • Putain dégueulasse, quel manque de gout du fabriquant.
  • Ouais c'est sans doute pour se démarquer, mais moi ça ne me plait pas non non non.
  • Au final on prend quoi?
  • Je sais pas... Tu sais quoi? On ira le prendre chez Edouard.
  • Ah ce sacré Edouard, on y voit plus clair chez Edouard (Leclerc... relololol).

Et c'est une version courte.

Donc la  on a le côté contemplatif du mec qui pense trop et qui cherche un sens à tout ce qu'il voit. Mais y'a pire dans la case du touriste : le touriste seul au monde, qui essaye d'imiter Tom Hanks dans Cast Away. Ce type la de personne tu as juste envie -en gros- de lui claquer un front kick au niveau de la nuque quand tu le croises. C'est le mec qui, comme le mec qui analyse tout, marche à 2 à l'heure avec son petit caddie, sa petite liste dans ses mimines mais qui s'en fout royalement des autres. Il voit les gens speeder, être un peu en galère, mais lui il s'en fout. Il est dans son monde, il reste planté la et pour lui c'est normal. Il est dans sa bulle ou plus rien n'existe en dehors de cette dernière. Il le sait qu'il fait chier, mais c'est pas grave, lui il a le temps. S'il le pouvait il ferait ses courses avec une vieille Kro dans les mains, en combo short Adidas, le marcel, et chaussettes-tongs quoi. Rien ne le touche, il est impassible, il s'en branle complètement. Il est dans son musée de javel, de saucisson, de courgettes, d'ampoules, il voit que toi tu as pas que ça à foutre, mais il s'en branle totalement et il y est bien.

"Je suis, le manque total de patience de MrTriad."

 


Simple coup de gueule.

Ne m'offrez jamais de fusil, jamais.

31 août 2015

Kit de premiers secours.

Messieurs dames, bonjour !

Premier article concret sur le blog et mon choix s'est porté naturellement sur mon propre kit de premiers soins. Mais pourquoi donc?

Tout d'abord il faut savoir que je travaille dans le médico-social. Chose banale s'il en est, mais dans mon excellent corps de métier (laule) nous sommes amenés à partir en excursion/sortie/balade régulièrement, et on ne sait jamais ce qu'il peut se passer. D'ailleurs que vous travaillez ou non dans ce secteur il peut vous arriver un peu tout et n'importe quoi lorsque vous êtes hors de portée de la pharmacie de votre domicile, ou d'une pharmacie, ou d'un hôpital. Mais le cheminement dans mon esprit sur l'utilité d'avoir ce kit sur soi s'est fait en lien avec mon travail. Bref.

Et concrètement celui qui m'a fait prendre conscience de ça n'est autre que Vol West.

Vol West (rapidement) c'est un blogueur français qui vit aux Etats-Unis dans le Montana, survivaliste et qui donne des conseils sur comment se préparer à une rupture de la normalité (cela peut aller de l'incident local comme un feu, coupure d'eau ou de courant), à un effondrement plus global (catastrophe nucléaire ou climatique, effondrement économique et j'en passe). On aime, on aime pas, chacun est libre de penser ce qu'il veut.

Pour ma part je n'adhère pas forcément à 100% des choses qu'il traite (mais ceci n'en reste pas moins très intéressant), mais lors de sa présentation de son propre kit de premiers secours, je me suis dit "putain, mais il t'en faut un, c'est primordial".

Effectivement avec le recul on s'aperçoit que c'est primordial d'avoir quelques outils à portée immédiate pour pallier à des petits bobos mais qui suivant le cas de figure peuvent se transformer en chose plus grave.

Quoi de mieux que d'avoir une diarrhée phénoménale au début d'une randonnée sur la journée ou deux jours? De se faire piquer par une guêpe alors que nous sommes allergique? Un simple mal de tête ou douleur bénigne mais handicapante?

Voici donc mon propre kit de premiers soins que j'ai toujours sur moi, que ça soit en sortie personnelle, ou lors de mon travail. 

kit montage

Comme vous pouvez le voir il reste très petit, compact et léger, idéal à glisser dans un sac à dos (trouvé à Décathlon pour la somme d'une douzaine d'euros sesterces de roubles dollars).

kit montage 2

 

 

 

 

 

 

Forcément il y a des objets dedans. On y trouve :

  • Des pansements,
  • Du sparadrap,
  • Des compresses,
  • Une paire de gants en nitrile stériles,
  • Des lingettes désinfectantes,
  • Un ciseau,
  • Un strap elastoplast,
  • Une pince à épiler ainsi que des épingles à nourrice (appelées également épingles de sûreté),
  • Un petit tube contre les piqures d'insecte.

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Globalement, c'est déjà pas mal. Mais comme vous l'avez vu sans doute on peut rajouter des choses pour compléter, pour personnaliser notre propre kit suivant notre style de vie et nos propres allergies, pathologies chroniques ou non. Ou tout simplement pour une question de bon sens.

C'est pourquoi, dans le mien j'ai ça (en comptant ce qui était déjà dans le kit à l'achat) : 

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J'y ai rajouté des médicaments communs :

  • Doliprane 1g,
  • Ibuprofène 400mg,
  • Immodium,
  • Spasfon,
  • Antihistaminique.

Egalement :

  • Un aspivenin,
  • Une solution antiseptique,
  • Du gel hydro-alcoolique,
  • Une crème cicatrisante,
  • Des compresses 7.5 x 7.5 cms,
  • Et des pansements spécialement pour les ampoules.

Et tout ça, ça rentre à l'intérieur de ce petit kit !

kit montage 5

Certes, ce kit est loin d'être complet, mais globalement je peux pallier immédiatement à de la "bobologie", ou tout simplement répondre aux problèmes les plus courants que l'on peut rencontrer dans notre vie de tous les jours. A l'heure actuelle je n'ai pas encore eu à m'en servir, et j'espère que je n'en aurais jamais l'occasion.
Mais comme on dit "mieux vaut prévenir, que guérir".

Merci d'être passé et d'avoir lu cet article, n'hésitez pas à le commenter, à apporter votre science sur le sujet (ou non) et vos avis (tant que ça reste dans le thème bien entendu).

Ciao, Triad.

17 août 2015

Genèse du blog.

Alors ouvrir un blog aujourd'hui peut paraitre vraiment bizarre et un peu désuet, mais c'est une idée qui me trottait dans la tête depuis des lustres (plus précisément 3 ans et demi) et que je voulais à la base uniquement axé sur mon parcours d'éducateur (de la formation jusqu'au diplôme, puis retracer mon évolution au sein des structures qui m'emploient).

Or, il s'avère que je n'ai pas totalement envie de devenir fou et de penser uniquement au boulot durant mon temps libre. Ce qui semble normal. De plus, j'ai atteint la barre des trente ans le mois dernier et je me rends compte que la fameuse "remise en question des 30 ans", aussi subtile qu'elle soit, arrive doucement mais surement.

Du coup je me suis dit : "Pourquoi ne pas faire un blog, un petit espace neutre ou je puisse parler de tout et de rien à la fois?"

Cela peut aller de musique, de jeux-vidéos, bouquins, cinéma et séries, mais également de sciences et technologies, de voyages, de photographie, de conseils utiles pour le quotidien. Et forcément du saint billet d'humeur, passage obligatoire pour cracher de la haine ordinaire.

Il n'y aura pas vraiment de fréquence de publication d'article, il faut le temps, les idées, et surtout du fond et de la forme.

Bref. Je vais pas faire le mendiant de commentaire ou de partage sur les réseaux sociaux : si cela vous plait ou si vous voulez échanger vos points de vues : vous êtes libres tant que cela reste dans la politesse, la courtoisie et que ça ne dérive pas.

Ciao. 

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